vendredi 26 février 2010

Une triste nouvelle pour l'herboristerie


Quelle dommage!!


Avec toute cette nouvelle réglementation du gouvernement concernant la vente des produits naturels, malheureusement des petites entreprises qui ont des super bons produits mais qui ne peuvent assumer les frais qu'impliquent ces nouvelles règles devront fermer leurs portes...

Avec la permission de Danièle Laberge, herboriste qui devra fermer les portes de l'Armoire aux Herbes avec un grand chagrin, voici le texte qu'elle a écrit:

Écho sensible de la réalité québécoise.

Pour la première fois en trente ans, il n’y aura pas de serre remplie à craquer d’herbes et de fleurs en devenir, pas de merveilleux jardins à perte de vue, pas de production de plantes médicinales, pas de transformation en nos excellents produits de santé. C’est avec beaucoup de peine et le cœur très gros que j’ai dû finalement arriver à cette conclusion, forcée de le faire par la conjecture actuelle. Ma chère Armoire aux Herbes écoulera cette année les produits qui nous restent, bons au moins jusqu’en 2012, puis, elle devra fermer ses portes.

Il est impensable d’engager les frais encourus par une autre saison agricole, tous ces salaires des jardiniers et transformateurs animés par l’esprit le plus pur de la tradition herbale, alors qu’il devient rapidement impossible d’offrir nos produits d’herboristerie aux clients qui les aiment et les réclament dans les magasins de produits naturels. Nous vivons depuis dix ans sous les menaces, dans un climat d’insécurité et dans la nécessité de tout justifier aux yeux de personnes qui ne connaissent rien de notre réalité. Nous décidons de retirer de sur nos têtes cette épée de Damoclès qui a miné nos énergies et brisé nos cœurs. Nous choisissons la paix et la liberté et la conséquence de choix, c’est le retrait stratégique et volontaire.


Après des efforts notoires de démarches auprès de Santé Canada pour faire approuver nos produits afin de tenter d’obtenir les sacro-saints Numéros de Produits Naturels (NPN) imposés, nous avons dû reculer et nous rendre à l’évidence que nos produits tels qu’ils sont ne passeraient jamais cette épreuve pharmaceutisante. Nous n’allons pas nous mettre à faire des teintures dans l’alcool pour satisfaire des exigences extérieures.Nous n’avons jamais crû en ce processus de « triage » du gouvernement, il faut bien le dire. Une des plus grandes faiblesses de la réglementation des produits de santé naturels vient du fait que les critères d’évaluation et les normes de preuves exigées pour homologuer les produits ont été établis par Santé Canada sans aucune distinction qu’il s’agisse de produits manufacturés par de grandes multinationales ou par des petites et moyennes herboristeries artisanales dont le rôle a toujours été d’offrir un large compendium pour bien servir.

Nous avons pressenti dès 2004 que nous (les petites herboristeries traditionnelles) serions les laissés-pour-compte dans cette histoire. Nous savons que nos produits sont efficaces, que leur innocuité est réelle et que si nos clients y sont demeurés fidèles depuis des décennies, c’est parce qu’ils fonctionnent. Nous ne devrions pas avoir à réparer ce qui n’est pas cassé, à changer ce qui réussit. Nous ne devrions pas avoir à réviser nos formules qui ont fait leurs preuves pour qu’elles soient copies conformes des formules de quelques herboristes du passé ayant été sélectionnés pour faire office d’experts, à changer nos concentrations qui sont parfaitement appropriées, à faire tester chaque année pour des résidus de produits chimiques, nos produits d’herboristerie qui proviennent uniquement de notre terre, celle-ci étant éloignée de toute culture polluante et certifiée biologique et biodynamique depuis l’avènement au Québec de telles certifications.

Pour nous, la plante médicinale est et devrait demeurer un aliment et non une drogue. « Que ton aliment soit ton remède ». Il n’y a aucune différence entre le tonique à l’ail que nous extrayons dans le vinaigre et l’ail que nous mangeons. Ils ont tous deux une indéniable action curative, tout comme nos carottes et notre chou. Une véritable transformation traditionnelle, à échelle humaine, faite dans le respect de bonnes pratiques de fabrication n’en fait pas pour autant un produit de laboratoire mais constitue une méthode visant à s’assurer du service des bonnes plantes pendant les saisons où elles ne sont pas disponibles dans nos champs et dans nos jardins.

Comme la choucroute préserve nos choux et les pots de salsa nos savoureux légumes d’accompagnement. Nous ne croyons pas à l’analyse des principes actifs, à la mesure de quelques éléments, avec la prétention d’assurer ainsi une constance de concentration.

Chaque année que le ciel nous donne fait pousser des plantes qui sont quelque peu différentes dans leurs combinaisons d’éléments et ce, pour de bonnes raisons. La standardisation n’a rien à voir avec la qualité. Elle n’est que la preuve d’un produit mort, dans lequel ne coulent plus les sources de la vie qui elle, est d’abord et avant tout changement.

Pour nous, la qualité de nos plantes, évidente à tous ceux qui au fil des ans ont visité et sillonné nos jardins, la qualité vibratoire, malgré le fait qu’elle ne soit pas encore mesurable en laboratoire, a fait ses preuves. Nous sommes fiers de ce que nous avons accompli, fiers de ce qui aura été un beau modèle de petite entreprise honnête, fidèle à ses convictions profondes, heureuse de vous avoir offert nos jardins en gouttes, en huiles et en tisanes.

Nous avons de la peine pour les thérapeutes habitués à soulager la souffrance humaine grâce à nos produits et à ceux de nombreuses autres petites herboristeries. Nous avons de la peine pour les herboristes de demain qui n’auront pas la chance de vivre cet extraordinaire périple qui nous a animés pendant trois décennies. Nous avons de la peine pour les gens qui se verront brimés dans leur liberté de choisir et de juger par eux-mêmes ce qui leur convient, en consommateurs avertis. Nous aurions préféré que l’attention de Santé Canada se concentre sur tous ces dangereux produits de synthèse qui rendent tellement de gens malades ou dépendants, grugeant leur santé déjà taxée par les exigences de la vie actuelle, stressante à souhait.

L’automne dernier, j’ai récolté, nettoyé, compté avec amour toutes les semences qui allaient devenir les jardins 2010. Notre ail a été mis tendrement en terre. Cet hiver, j’ai fait naître sur papier les configurations harmonieuses et les compagnonnages qui allaient créer toute cette beauté, planifié l’utilisation de chaque pouce carré de serre afin que tout soit prêt pour une autre saison verte, imaginé chaque engrais vert, chaque semis en succession. Les jardins ont une fois de plus vu le jour dans mon esprit.Hélas, je sais maintenant que leur descente dans la matière ne se fera pas cette année, et plus jamais dans les années à venir.

On ne peut pas prendre d’année sabbatique en agriculture. Rapidement, les jardins, retourneront à la nature sauvage. Il en restera quelque chose, une fertilité étonnante, certaines des vivaces qui résisteront à l’envahissement des adventices, des fleurs qui, du moins les premières années, pourront se frayer un chemin, des êtres invisibles qui, conviés avec respect depuis longtemps, préserveront ce qui peut l’être de ce beau rêve, de ce beau projet dicté non par l’économie mais par une vision spirituelle. Il faut croire que l’heure qui fut n’est plus et qu’elle ne sera plus pour un temps.Je me rends bien compte que la vision sociale actuelle et celle que je porte ici ne vont pas dans la même direction.

Je vois l’intuition comme source de connaissance pour l’avenir. L’intuition et la pensée vivante ainsi que l’évolution de tous nos sens vers la subtilité. La société voit de plus en plus la science comme seule source de vérité, l’analyse laborantine comme seule preuve acceptable de qualité ou d’innocuité et la consommation comme la source du bonheur.La tenue de dossiers et la somme incommensurable de toutes sortes de documents minutieux et pointus n’améliorent en rien la qualité d’un produit de plante. L’établissement d’une telle panoplie de procédures ne fait que nous distraire de notre véritable travail. Nous sommes des artisans du végétal vivant.. Pas des employés d’une manufacture de produits de plantes. L’amélioration d’un remède à base de plantes ne se produit que lorsque le travail manuel de la terre et le fait d’œuvrer concrètement à la vitalisation de cette dernière permet d’élever des plantes de plus en plus vibrantes et saines.

Il n’est pas normal de devoir, dans une herboristerie, sacrifier des jardiniers pour payer des pousseux de crayons ou de touches d’ordi dont le rôle est de satisfaire l’obsession gouvernementale. Je lisais dernièrement ceci :« L'émission d'une licence de mise en marché signifie que le produit a été examiné par Santé Canada et qu'il est sûr, efficace et de haute qualité sous ses conditions d'utilisations recommandées. »

Quelle illusion ! Quelle délusion !

Bien sûr, lorsque la responsabilité d’évaluer et d’homologuer l’efficacité, l’innocuité et la qualité des produits est dispensée à des gens pour qui toutes les plantes se valent, qui n’admettent pas la valeur ajoutée d’un produit biologique, qui nous avouent n’avoir jamais entendu parler de la biodynamie, pour nous, la marche est haute pour faire valoir notre position et nos priorités.Ce n’est pas notre mission d’aller dans cette direction. Nous sommes un art du terroir, pas un sous-produit de compagnies pharmaceutiques qui essaient de s’adapter à la vision arhimanique pour être accepté par le système et recevoir l’alléchante permission de pouvoir se vendre légalement. Nous n’avons besoin de la permission de personne pour bien faire notre ouvrage d’herboristes. De toutes manières, ce n’est pas le gouvernement qui sait ce que cela veut dire, ne comprenant rien à notre réalité qui ne les passionne pas. Sinon, ils seraient avec nous dans le champ.Je crois qu’en dehors de la vitalisation de la terre, seule la joie du travail bien fait, la saine ambiance de travail où chacun se sent valorisé et la conscience d’œuvrer à la guérison peut ajouter quelque chose à la qualité du produit de plante.

Nous sommes vibrations en contact avec les vibrations cosmiques. Nous ne sommes pas des objets en train d’en manipuler d’autres. Il y a bien davantage à l’œuvre que des formules chimiques et des données mathématiques. Nous assurons le sauf conduit de formes de vie dans un avenir qui, au fond, fait tout pour rendre l’existence impossible à ses meilleurs apôtres.J’ai toujours dit que je n’étais pas venue sur la terre pour faire des produits à base de plantes, que ce n’était qu’une excuse pour faire circuler la vie.

Ce ne sont pas des gouttes plus ou moins concentrées de substance que j’ai offertes à L’Armoire aux Herbes, mais des jardins biodynamiques en bouteilles, une qualité vibratoire guérissante, une vision de demain, un espoir et une certitude de pérennité. Depuis 30 ans, je ne compte plus les gouttes de jardins qui se sont déversées au quatre coins de la province. Les personnes qui nous cherchaient nous trouvaient. Ma seule consolation est d’avoir fait école et que d’autres, maintenant, comprennent l’importance de demeurer fidèle à l’engagement envers la vie.Peut-être est-ce le temps pour moi de diffuser l‘esprit sans qu’une somme phénoménale de mon énergie aille au support de la matière? Je ne sais pas.

Ce que je sais, c’est que j’ai eu la chance immense de vivre sur une terre fertile et hautement spirituelle qui continuera encore longtemps à offrir ses services subtils et à soigner par la conscience. Je ne suis pas attachée au revenu généré par la vente en magasin. Ma motivation n’est pas pécuniaire, ne l’a jamais été. J’ai apprécié les sous générés par ce moment de liberté où nous avons pu offrir le bon sans avoir à prouver autrement que par les résultats obtenus. Il a permis de redonner encore et encore à cette terre d’accueil que nous travaillons sans relâche.

Il nous a permis d’inviter une immense variété de plantes, produisant un écosystème heureux et vibrant de santé. Il nous a permis d’avoir la liberté d’offrir des connaissances sans dépendre totalement des retombées financières pour le faire.

Il nous a permis de ne pas acheter pour revendre mais de produire en biodynamie, sans jamais négliger l’effort à fournir. Il nous a permis de donner sans compter. Je ne regretterai jamais cela. Même si, finalement, c’est la réalité financière qui force le retrait de cette herboristerie qui a toujours tenté, dans la mesure du possible, de bien payer ses employés, de ne jamais sacrifier la qualité pour la quantité, ni faire des coins ronds.J’ai toujours vu L’Armoire aux Herbes comme un dispensaire, un vrai, au service de l’humain qui ne peut pas se permettre de payer plus cher pour supporter des laboratoires, des formulaires et des tonnes de papier à noircir.

Je préfèrerai toujours noircir la terre en lui ajoutant du bon compost que de noircir du papier. Faudra-t-il attendre l’écroulement du système et l’état d’urgence pour que renaisse le respect des petites herboristeries qui, malgré le fait qu’elles ne peuvent pas se payer le luxe de l’approbation aliénante d’un système à la courte vision et aux valeurs décentrées, ne devraient pas pour autant constituer des hors-la-loi à contraindre et à assassiner?

Non, je ne vendrai pas à rabais toutes les vivaces qui sont ici. Je respecte trop la terre pour lui arracher ses enfants par les racines pour des raisons économiques. J’ai toujours partagé généreusement mes amies les plantes. De nombreux jardins du Québec sont les rejetons de cette florissante Armoire aux Herbes.

Je continuerai à être la gardienne dévouée de cette terre que j’aime tant.J’aurai beaucoup de peine quand, ayant trouvé pour elles des personnes aimantes et accueillantes, mes juments devront me quitter car je n’aurai plus les moyens de les nourrir, ni d’usage pour leur fumier, source animale de tous nos composts.J’aurai beaucoup de peine quand on démantèlera la grande serre, afin qu’elle puisse continuer de servir ailleurs, le grand séchoir qui nous a aidé à créer les plus belles tisanes au monde, ceci dit sans le moindre orgueil.Sachez que je ne suis pas inquiète de ma survie personnelle. On a besoin de peu quand on avance en âge. Ma richesse dans cette vie, ce fut d’avoir vécu pleinement mon rêve, d’avoir généré de tels jardins et d’avoir pu promouvoir, avec leur assistance, beauté, santé et vie de l’âme.

Toutes mes économies y sont passées. Et Dieu sait que je ne regretterai jamais d’avoir fait ce choix. C’est ce qui a justifié tout mon enseignement et mes plus belles découvertes.Il me reste à me mettre totalement d’accord avec ma destinée de maintenant, soit ce retrait et cette imminente fermeture, à cause d’un système politico-social qui manque de vision et de profondeur. Mais c’est là où nous sommes, n’est-ce pas? Il paraît qu’on a les décideurs qu’on mérite. Cette épreuve deviendra-t-elle une motivation de plus pour continuer de partager la connaissance, la vision d’un avenir où le vivant retrouvera sa vraie place, à la source de nos choix et de nos vies?

Je me mettrai d’accord avec ce qui se passe. Je ne serai pas une victime. J’y découvrirai ma prochaine étape. Je ne serai pas une « Has been ». Je ferai confiance aux forces spirituelles qui m’ont guidée tout du long et qui savent ce qui est espéré pour cette nouvelle phase de ma vie. Je ne me révolterai pas, je ne me fermerai pas comme une huitre. Je continuerai à supporter les causes qui me sont chères. J’aiderai de mon mieux mes proches et les gens de mon milieu. Et je jardinerai à mon échelle : je ne saurais imaginer ma vie sans un potager, sans quelques îlots dans lesquels j’intègrerai mes plus essentielles alliées. Je demeurerai jusqu’à mon dernier souffle une ardente amoureuse du règne végétal.

Je suis une poupée russe vivante. Je me relève vite et résolument quand on me fait tomber. Je suis aussitôt prête à aller encore plus profondément contacter mon essence pour comprendre et continuer à remplir la mission qui justifie ma présence sur cette terre.En janvier, j’ai connu l’ablation de ma vésicule biliaire qui s’affaissait et devenait dangereuse de par la présence d’une quantité excessive de pierres. La souffrance précédant l’opération fut extrême.

Mon corps en est à réapprendre à fonctionner hors de ses sentiers battus, à emprunter d’autres voies, à s’habituer à l’absence d’un organe, à se rebâtir une nouvelle façon de fonctionner. Vous comprendrez que je ne puisse m’empêcher d’y voir là la symbolique de ce que vit notre société.On peut couper l’élan à une herboristerie traditionnelle. On peut l’empêcher de vendre ses produits. Mais on ne peut pas démolir une herboriste de souche, une biodynamicienne de cœur, une femme de la terre et une guérisseuse, même si on lui retire le droit d’offrir ses plus beaux fruits.

Je veux remercier ici, de tout mon cœur, toutes les belles personnes qui se sont données sans compter pour que vive L’Armoire aux Herbes: les fournisseurs, les distributeurs, les employés, les jardiniers, les stagiaires, les amis et les fidèles clients, l’Herbothèque et ses étudiants. Et plus particulièrement ma sœur Hélène et mon neveu Frédéric, qui vivent ce deuil de très près avec moi et dont l’amour et le désintéressement adoucissent les jours qui nous restent.Si vous désirez vous procurer les derniers produits de L’Armoire aux Herbes, faites vite. Ils seront disponibles encore un temps dans certains magasins. Vous pourrez aussi nous les commander directement jusqu’à écoulement des stocks par téléphone, fax ou sur notre site web armoireauxherbes.com

Profitez-en pour aller voir les photos, lire les textes, vous nourrir à cette source qui d’ici la fin de l’année en cours, se tarira ou prendra une autre forme.Merci d’être là et de croire en une herboristerie qui va au-delà du commerce. Une herboristerie qui a de longues racines et qui, malgré les extrêmes du climat actuel, survivra et fleurira encore et toujours, quelle qu’en soit la forme.
Je vous salue bien bas et vous tire ma révérence,

Danièle Laberge Herboriste traditionnelle

Maman de la bientôt feue Armoire aux Herbes



Vous avez tous et toutes la permission explicite de l’auteure de ce texte, de le reproduire textuellement et de l’envoyer à tous vos amis et connaissances ainsi qu’à tous les médias de votre choix.

lundi 22 février 2010

Le jour du dépassement


Je suis une fidèle lectrice du magazine Protégez-vous.
Comme je vous l'ai déjà dit, je pense, je ne suis pas une grande fan de lecture de livres de plusieurs centaines de pages. Je crois que j'ai toujours eu un déficit de l'attention, non diagnostiqué, non traité, mais heureuse de ne pas l'avoir été.....
Alors, un roman... vous comprenez qu'à la 200e page, je ne me souviens plus du début du livre, alors faudrait toujours que je recommence, j'aurais passé ma vie à relire des romans déjà lus....

Tout ça pour vous dire par contre que je lis beaucoup de magazines, livres de références, livres de psychologie que je dois quitter pour réfléchir et depuis quelques années la magie du web me facilite grandement la vie....

Et comme je suis bien occupée, j'ai parfois du retard dans mes lectures, donc je viens de terminer le Protegez-vous de septembre 2009 et je viens d'y lire cet article:
"Le jour du dépassement"

Je me suis dit que je serai sûrement "dépasser" et que déjà, vous avez été mis au courant de cette nouvelle, mais moi, je ne le savais pas, alors peut-être que vous non plus....

Je savais que nous vivions sur du "temps emprunté" mais avec des dates à l'appui, c'est encore plus intéressant.

Après avoir fait quelques recherches sur internet, je m'aperçois que plusieurs médias un peu partout dans le monde en ont parlé et c'est vrai aussi que depuis quelques mois je vivais un peu sur une autre "planète". Enfin....... J'ai peut-être découvert une autre planète..... hihi!!!!

Si ça vous intéresse de connaître votre empreinte écologique,
cliquez ICI et faites le test.

Malheureusement, je ne passe pas le test, je l'avais déjà fait et depuis que je suis déménagée, je ne le passe pas plus. En ce qui me concerne, ce qui me nuit le plus c'est qu'il n'y a pas de transport en commun dans la ville où j'habite et je ne fais pas vraiment attention à ma consommation d'électricité , je sais que je n'exagère pas mais je vis dans une maison et non un logement....
Les choses à améliorer: fermer l'ordi quand je ne l'utilise pas et mettre une affiche sur la boîte aux lettres pour refuser les publicités.....

Et vous, que pensez-vous pouvoir améliorer??

samedi 20 février 2010

Sels de bain pour future maman


Ma nièce Mélissa est enceinte de son 3e.
Naturellement, avec deux autres petits bouts de chou , elle trouve la grossesse un peu plus difficile.
Elle en est tout près de son 3e mois de grossesse, ça ira mieux bientôt....

D'habitude elle aime bien se faire des sels de bain, mais elle ne trouve pas le courage de s'en faire , j'ai pensé lui faire plaisir en lui concoctant ces sels de bain pour qu'elle puisse se détendre un peu.
Voilà la recette:
200 gr. sels d'Epsom
200 gr. sels de mer
1 c. à soupe de macérât de vanille
1/2 c. à thé de fleurs de lavande broyées
1/2 c. à thé de fleurs de camomille broyées
25 gouttes de lavande vraie (lavendula angustifolia)
Ça sent bon.......
Je lui ai suggéré de mettre la moitié de la préparation pour un bain et de s'enfermer dans la salle de bain, toute seule......

Macérât de vanille

J'ai déjà fait un extrait de vanille maison pour la cuisine et ensuite j'ai essayé celui-là:Tout simplement:
250 gr. d'huile végétale de jojoba
6 gousses de vanille biologiques
C'est possible d'utiliser une autre huile végétale que jojoba
Faire macérer pendant 6 semaines.
Personnellement, la macération se fait depuis plus de 3 mois et je prends ce que j'ai besoin à même mon pot à mesure, jusqu'à ce que je sois obligé de filtrer
Dans la recette de sels de bain pour future maman , je l'utilise.
J'adore l'odeur !!!

jeudi 18 février 2010

Une histoire d'altruisme

Une histoire sur le partage et l'altruisme.
J'avais relevé cette histoire qui vient d'une histoire chrétienne
et qui a été changé légèrement, et j'ai trouvé l'histoire très touchante
et bien présentée par Sowilo.
Je la recopie ici pour la partager avec vous.
Wo tenait un jour une conversation avec l'Un. Il lui dit:
- Dites, j’aimerais savoir comment définir le paradis et l’enfer ?Il se fit conduire vers deux portes. Wo ouvrit l’une des portes et jeta un coup d'oeil à l’intérieur. Au milieu de la pièce, il y avait une immense table ronde. Au milieu de cette table, il y avait une grosse marmite contenant un ragoût à l’arôme délicieux. Wo en saliva d’envie.
-Les personnes assises autour de cette table étaient maigres, livides et malades. Elles avaient toutes l’air affamées, les seuls sons qui s'entendaient, étaient les gargouillements affamés et les gémissements des convives. Chaque personne tenait des cuillères aux très longs manches, attachées à leurs bras et indétachable. Toutes pouvaient atteindre le plat de ragoût et cueillir une cuillerée. Mais, comme le manche de la cuillère était plus long que leurs bras, elles ne pouvaient ramener les cuillères dans leur bouche.Wo frissonna à la vue de leur misère et de leurs souffrances. l'une des facette de l'Un dit :
- Tu viens de voir l’enfer.
Ils se dirigèrent ensuite vers la seconde porte. Wo l’ouvrit. La scène qu'il vit était identique à la précédente. Il y avait la grande table ronde, la marmite de délicieux ragoût qui fit encore saliver Wo. Les personnes autour de la table étaient également équipées des cuillères aux longs manches. Cette fois, cependant, les gens étaient bien nourris, replets, souriants et se parlaient les uns aux autres en riant.
Wo ne put que s'exclamer:
- Je ne comprends pas !
-C’est simple, répondit l'Un, ça ne prend en fait qu’une seule habilité.Wo réfléchit et alors que son sourire démontrait sa compréhension l'Un acquiesça.
-Ils ont appris à se soucier de leur environnement, et donc à se nourrir les uns les autres tandis que les autres, égocentriques ou égoïstes, ne pense qu'à une solution pour se nourrir eux-mêmes.
Il est estimé que 93% des gens ne seront pas touchés par ce message, c'est fou......!!!!!!
Seulement, 7% des gens auraient un réel souci des autres....

mardi 16 février 2010

Vaporisateur antiseptique

Dans la suite de mes produits pour le rhume, voilà un vaporisateur que j'emploi sur la taie d'oreiller par exemple, mais le plus souvent, je le vaporise au-dessus de ma tête tout simplement ou dans l'air ambiant.


Dans un bouteille avec vaporisateur d'environ 110 à 125 ml. :

10 ml. d'alcool 40%

5 ml. glycérine végétale


Huiles essentielles:

5 ml. d'eucalyptus radiata

5 ml. tea tree (melaleuca alternifolia)

2 ml. lavande vraie (lavendula angustifolia)

2 ml. myrte verte à cinéole (myrtus communis cineoliferum)

2 ml. lavande aspic (lavendula latifolia)


Remplir la bouteille d'eau distillée


C'est toujours préférable de laisser un peu macérer les huiles essentielles dans l'alcool et la glycérine pendant quelques jours afin que les huiles se mêlent bien entre elles, si vous avez le temps, sinon ajouter l'eau tout de suite.

Brassez la bouteille avant chaque utilisation.


Référez-vous à mon article sur les huiles essentielles, si vous ne connaissez pas bien ces huiles.



dimanche 14 février 2010

E-book gratuit

Mon amie Nathalie offre sur son blog un E-book gratuit de recettes végé, la plupart crues et délicieuses.
Toutes ces belles recettes se retrouvent également sur son blog, mais là, il y en a 27 dans un beau e-book que l'on peut conserver.
Vous n'avez qu'à vous inscrire à sa "news-letter" et en retour vous recevrez le e-book.
Voilà l'adresse de son blog:

vendredi 12 février 2010

Baume pour nez irrité

Vous connaissez sûrement, nez qui coule, mouchoir après mouchoir..... On finit par s'irriter la peau et avoir de la difficulté à se moucher.....

Je suis encore enrhumé, mais ça tire sur la fin maintenant.

Alors, j'ai sorti mon arsenal !!!! Huiles essentielles, bien sûr.....

Un baume , un vapo, un sirop , des gélules, du repos, beaucoup beaucoup d'eau.....

Je vais m'en sortir....

Un baume pour la maison et un autre pour traîner dans la poche.


Si simple , mais comme ça fait du bien....


18 gr. huile florale de calendula ( huile d'olive)

4 gr. beurre de karité

3 gr. de cire d'abeille

6 gouttes de vitamine E

40 gouttes d'eucalyptus radiata

10 gouttes de sapin baumier (abies balsamea)

4 gouttes de menthe poivrée (mentha x piperita)

Faire fondre la cire d'abeille avec le beurre de karité et huile de calendula dans un bain-marie.

Retirer du feu, ajouter la vitamine E ainsi que les huiles essentielles.

À éviter chez la femme enceinte et chez les enfants de moins de 6 ans.

Chez l'enfant asthmatique: faites un test sur l'avant-bras ou le sternum, voir si l'enfant tolère bien. Dans certains cas, la personne asthmatique peut mal réagir à l'eucalyptus. Personnellement, je l'ai utilisé chez deux enfants ayant fait des crises d'asthme, sans problème.

Vous pourrez l'utilisez chez la femme enceinte de plus de 3 mois ainsi que chez les enfants à partir de 3 ans, si vous enlevez la menthe poivrée et remplacer le sapin baumier par le ravintsara( cinnamomum camphora à cinéole) ou le bois de rose (aniba rosaedora)

Les autres recettes suivront!

samedi 6 février 2010

Laine et Aromathérapie

ET ben..... on arrête pas le progrès......

Une laine à tricoter qui contient des microcapsules d'huile essentielle de niaouli
(melaleuca quinquenervia)

En tant que membre du cercle des fermières de St-Anicet dont il existe 697 cercles au Québec, je reçois le magazine l'Actuelle , on y parle de santé, de cuisine, d'artisanat en tout genre et c'est donc là que j'ai lu à propos de L'AROMALAINE

J'aurai tout vu..... ben non vous allez me dire.....je suis jeune encore, j'en verrai d'autres.....

Alors, on dit que cette laine libère les actifs de la dite huile essentielle et dégage un parfum subtil aux vertus adoucissantes, énergisantes et antiseptiques.....
L'odeur se dégageant de la laine serait active pour au moins 15 lavages.....

Les amies françaises; vous connaissez sûrement, mais c'est peut-être pas nouveau pour vous !!
Ça vient de chez vous , de Bergère de France

J'ai déjà été une grande tricoteuse, plus maintenant. Mais si je tricotais encore, c'est sûr et certain que je me tricoterais quelque chose là-dedans, quoique je suis un peu sceptique sur les 15 lavages.....

vendredi 5 février 2010

Savon Pois de senteur

Ces savons ont été très appréciés.

Je ne connaissais pas la fragrance Pois de Senteur. C'est chez Kaléas que j'ai eu le goût de l'essayer quand je lui ai demandé comment ça s'appellait en français le nom de cette fragrance dont elle parlait: sweet pea

Voilà la recette:

400 gr. huile d'olive

300 gr. huile de coco

110 gr. huile de riz

100 gr. beurre de mangue

90 gr. huile de ricin

407 gr. eau distillée

142 gr. d'hydroxyde de sodium (à recalculer, surtout si vous changez ne serait-ce qu'une quantité ou une huile)

À la trace:

20 gr. huile de ricin

50 gr. fragrance ; Pois de senteur

Diviser la pâte en deux et colorer avec argile rose et verte

Pour celles qui n'ont jamais fait de savons ou qui commencent, vous pouvez voir la procédure de la méthode à froid que j'utilise, sur les deux liens suivants:

http://www.biscuitshouse.com/shabon/index.html

http://byreo.canalblog.com/archives/2008/12/01/11564822.html

lundi 1 février 2010

La santé de nos os et notre estomac

En ce moment je prends une formation à Montréal en "médecine orthomoléculaire"!!!???


Je mourais d'impatience de suivre cette formation. Disons, que j'applique cette approche ( en plus de l'aromathérapie et l'herboristerie) pour moi et les gens qui le demande parmi ma clientèle ainsi que dans ma famille, à ceux et celles qui le veulent bien. Mon petit-fils de 9 ans est une belle preuve depuis maintenant 3 ans, suivi par un naturopathe chevronné en la matière, que c'est possible de traiter des troubles et parfois importants, en médecine orthomoléculaire.
Justement hier au cours, notre professeur parlait des bienfaits des enzymes digestifs, extrait de plantes et autres pour solutionner les problèmes digestifs, bien sûr tout en prenant soin de corriger les habitudes de vie.
Il nous disait la mauvaise habitude qu'avait la médecine allopathique de prescrire des médicaments qui bloquent la production d'acide dans l'estomac, quand, en fait, la plupart du temps c'est le contraire; il n'y aurait pas assez d'acide dans l'estomac et cette même acidité est nécessaire à l'absorption du calcium.....
Alors, voilà ce que j'ai lu dans une revue en décembre dernier, l'article, je l'ai trouvé dans un petit magazine distribué au magasin d'aliments naturels gratuitement et j'ai retrouvé l'article également sur internet:






Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) comptent parmi les médicaments les plus prescrits pour soulager les problèmes d’acidité de l’estomac et soigner les ulcères gastroduodénaux. Les IPP (Losec, Nexium, Prevacid, Pantoloc, Pariet, etc.) sont des molécules qui bloquent la production d’acide dans l’estomac. Or, l’acidité de l’estomac est nécessaire à l’absorption du calcium. La prise prolongée d’IPP pourrait-elle augmenter le risque de fractures associées à l’ostéoporose?
Publiée en août 2008 dans le Journal de l’Association médicale canadienne, une étude conduite par des chercheurs canadiens révèle qu’effectivement, un traitement prolongé à l’aide d’IPP entraîne un risque accru de fractures associées à l’ostéoporose. Selon ces chercheurs, ces médicaments, largement utilisés, sont souvent prescrits de manière inappropriée. Les patients ayant pris ce type de médicaments pendant cinq ans ont presque doublé leur risque de fracture de la hanche, par comparaison avec les gens qui ne prennent pas ces médicaments. En outre, la prise de ces médicaments de façon continue pendant sept ans ou plus, fait plus que quadrupler le risque de fractures, selon la chercheuse Laura Targownik, gastroentérologue à l’Université du Manitoba.
L’alarme sonnée par ces chercheurs ne fait que confirmer celle parue dans La Presse du 27 décembre 2006 et qui mentionnait que la prise d’antiacides hausse les risques de fracture de la hanche. « Les auteurs de cette étude ont examiné les dossiers médicaux de plus de 145 000 patients en Angleterre. Conclusion : les patients ayant pris des inhibiteurs de la pompe à protons pendant plus d’un an avaient un risque de se fracturer la hanche supérieur à 44 % à celui des non-utilisateurs. »
De l’estomac à la santé de vos os
Aucun médicament n’est inoffensif, et les IPP ne sont pas une solution à long terme. Pour solutionner les problèmes digestifs, les approches naturelles sont nombreuses. Les enzymes digestifs, les extraits de plantes amères, l’extrait de racine de réglisse déglycyrrhiziné (DGL), l’orme rouge, ont fait leurs preuves. En premier lieu, il vous faudra corriger les habitudes de vie qui vous sont néfastes. Un naturopathe agréé vous aidera à les identifier et établira avec vous une thérapie adaptée à vos besoins.
http://www.magazinemieuxetre.com/
Intéressant!!
Puisque l'on parle d'ostéoporose.....
Je vous suggère également d'aller voir le site du pharmacien Jean-Yves Dionne
Il parle entre autres de calcium dans plusieurs de ses articles et il a écrit le livre: SOS os
et dans un de ses articles "Peut-on prendre trop de calcium" , j'ai été choqué d'apprendre que c'est impossible d'obtenir l'apport de calcium recommandé par le guide alimentaire canadien sans boire de lait et dérivés et que c'est suite à des pressions politiques et des lobbys des producteurs de lait que nous nous sommes retrouvés avec cet apport recommandé en amérique.
Je me disais aussi que j'en avais marre de les entendre dans les médias avec leur consommation de calcium... surtout pour les femmes de mon âge... quand la plupart d'entre nous, sommes carencées en magnésium....
VIVE L'INFORMATION !!!