Ce sujet me touche particulièrement.
Comme j'ai un petit-fils hyperactif avec déficit d'attention , communément appelé TDAH (Trouble de déficit de l'attention avec hyperactivité), il est également déficient intellectuel.
J'étais "à terre", je vais tenter de ne pas trop m'emporter.
L'article est court, mais révélateur. Premièrement: pourquoi pensez-vous que cet article se retrouve dans le cahier "AFFAIRES". Il n'y a pas de hasard, car justement les compagnies pharmaceutiques, elles, se connaissent très bien en affaires. Quand on dit que ces mêmes compagnies se tapent dans les mains quand leur chiffre d'affaires augmentent?? C'est presque dire qu'ils sont contents quand les gens sont malades.
On est entre bonnes mains!!!! C'est parfois déprimant.
Et tout ce qu'elles peuvent nous faire gober, c'est délirant!!!
Alors, ici , on tente un peu ENCORE de nous faire peur avec les produits naturels, nous soulignant le manque d'études valides entourant les produits destinés au TDA et nous disant que l'étude la plus poussée que la pharmacienne qui commente l'article avait pu voir , démontrait un seul élément pathologique qui avait été amélioré.
Elle parle surtout des Omega 3, qui en passant ne sont pas les seules armes disponibles et sécuritaires pour combattre les symptômes du TDAH, et dit qu'on en retrouve dans l'alimentation.
Ce qui est vrai. Mais connaissez-vous un enfant qui prend la dose d'Omega 3 dont il aurait besoin et de surcroît s'il est atteint de ce trouble , il en a besoin beaucoup beaucoup plus que ce qu'il pourrait en manger.
Et ne serait-ce que si les Omega 3 en question réussissent à être efficace seulement sur un aspect de ce trouble, "sans effets secondaires", (car c'est le nerf de la guerre avec les médicaments) et bien, à mon avis, c'est déjà beaucoup!!!
Le produit en question s'appelle
ADD. Juste pour vous spécifier que je ne fais pas de publicité, je ne connaissais même pas ce produit.
Virginie Desgagnés, (la pharmacienne), se dit "sceptique" face à de "tels produits."
Bien sûr que pour le monde scientifique, il faut toujours prouvé, et sur papier, que ça marche!
En tout cas, comme disait mon prof d'aromathérapie:
"VAUT MIEUX ÊTRE GUÉRIT BÊTEMENT QUE D'ÊTRE TUER SCIENTIFIQUEMENT"
Ça veut dire: "tout à coup que ça marcherait", mais non voyons: "ce n'est pas prouvé scientifiquement".
Je ne connais personne qui a été hospitalisé pour une surdose de Vitamine C ou d'Omega 3, mais je sais par contre qu'il y a plusieurs hospitalisations liées aux médicaments, entre autres en France, il y a 1 hospitalisation sur 27 qui est associée à la prise de médicament, donc ça doit ressembler à ça au Canada.
ATTENTION!!!!
Je ne dis pas non plus que tout ce qui se vend en tant que produits naturels est extraordinaire et sans risque. Je dis seulement qu'avant de prendre tout cet arsenal des compagnies pharmaceutiques qui nous font croire que de telles maladies existent, entre autres: la ménopause, le syndrome prémenstruel, et même le TDAH, qui selon divers écrits, nous disent que ce ne sont PAS des maladies, mais bien des troubles dont les compagnies nous font croire que nous avons absolument besoin d'un médicament pour passer au travers, c'est un non sens!
Je pourrais vous en nommer plusieurs dizaines de "supposées maladies".
Il vaudrait mieux essayer un produit naturel qui risque peut-être de ne pas fonctionné comme on le voudrait en éliminant tout les troubles qui nous dérangent, mais plutôt, agira en douceur et peut-être prendra plus de temps avant de faire effet.
Essayer autre chose avant la médication permet de mieux apprivoiser notre ou nos troubles et nous donne le temps de réagir autrement que de s'endormir en pensant que le problème n'existe plus car il est masqué, anesthésié.
Quand on a plus le choix, on y va avec la médication, mais on aura tenté autre chose avant et sans doute, nous y serons arrivé. Tant mieux!
Naturellement, vous devinerez de quel médicament elle parle dans l'article de La Presse:
le fameux et controversé : RITALIN
Je ne partirai de débat sur ce médicament, car je vais y passer la journée et vous en aurez plein les oreilles et les yeux de me lire.
Elle précise toutefois que des effets secondaires comme la perte d'appétit et de sommeil sont courants. Je vous éviterai tous les autres que je connais et qui ne sont pas mentionnés. Ainsi que toute la gamme de médicaments dans la même famille que celui-ci.
Elle précise aussi que l'on recommande d'accompagner la prise de médication par une thérapie comportementale.
Alors.....Ai-je besoin de vous dire que pour avoir des services pour une "thérapie comportementale" et bien, VOUS REPASSEREZ!!!
Les psychiatres, pédo-psychiatres, psychologues, sont comme certains animaux: en voie d'extinction!
Heureusement, il y a des intervenants (es), mais encore là, c'est pas simple!
Je serais curieuse de connaître le pourcentage d'enfants médicamentés et bénéficiant d'une "thérapie comportementale" et je dis bien une thérapie , pas une ou deux visites par année.......
Souvent, l'enfant est médicamenté et il n'y a pas de suivi, donc l'enfant n'apprendra jamais ou apprendra à la dure comment se "comporter" pour satisfaire la "norme".
Si les parents ont la chance d'avoir un peu de sous pour se tourner vers le privé...tant mieux pour le petit.
En tout cas... Tout ça pour vous dire que c'est pas rassurant de se faire dire par exemple que tel ou tel produit est reconnu par Santé Canada.
Une fille qui voulait me vendre un produit, récemment, a pris ça comme argument: je lui ai dit que malheureusement pour elle, de mon côté ce n'était pas un bon moyen pour que j'achète le produit.
Le lobbying qui se fait par les compagnies pharmaceutiques versus les produits naturels n'est pas de bonne guerre, car les petites compagnies de produits naturels n'ont pas les moyens de s'attaquer à ce marché et nous perdons parfois de bons produits.
Ne serait-ce qu'à l'occasion; où ils arrivent, à faire enlever une PLANTE sur le marché car ils ont trouvé une faille.... Ils savent très bien que c'est impossible de reproduire en laboratoire tous les principes actifs d'une plante et surtout de les breveter (c'est pas payant, ça), ils réussissent donc à éliminer un concurrent.
Je ne dis pas non plus que je ne prendrai jamais de médicaments, mais aussi longtemps que je pourrai les éviter, je le ferai.
Bon, ça y est, je me calme un peu.
« Chocolat que c’est bon! »
